Cher lecteur, nous allons,
dans ce qui suit, vous proposer quelques points de vue très intéressants
exprimés par un certain nombre de femmes musulmanes et non-musulmanes, qui ont expérimenté la vie polygamique et ont compris pourquoi ce système a été légiféré en Islam :
Après deux semaines de la
cérémonie de mariage commune de deux jeunes mariées, le journal « As-Sabâhiyyah » les a rencontrées (Rawdah et Haniyyah) pour discuter de leur
nouvelle vie. Elles disent que l’amitié les lie, qu'elles sortent ensemble pour faire les courses et
dorment dans la même chambre depuis que leur mari commun (Amin) est parti à
l’armée.
Quelques semaines après, le
même journal a rencontré le père du nouveau marié le cheikh Yousouf Al-Jamrah
chez lui, là où habitent les nouvelles mariées. Il déclara qu'Amin, le jeune
marié, est parti après quatorze jours de son mariage. Il a rejoint l’armée pour
effectuer son service militaire et il lui reste quatorze mois pour le
compléter. Durant cette période, il lui est possible de rentrer chez lui une à
deux fois par mois pour une durée de trois à cinq jours. Il semblerait que
Rawdah et Haniyyah, les deux jeunes mariées habitant chez leur beau-père, se
comportent comme deux sœurs plutôt que des rivales de sorte qu’une relation
d’affection et de compréhension mutuelle s’est installée entre elles, et on ne trouve même aucun indice de rudesse, mais
bien plutôt une entente chaleureuse, faisant que chacune consultait l’autre
avant de répondre aux questions posées par [le journaliste de] As-Sabâhiyyah.
Haniyyah dit : son mariage avec Amin a été ajourné d’une seule nuit par rapport
à celui de Rawdah et elle la passa chez son père. On lui demanda comment il fut
décidé que ce serait elle la seconde, elle répondit simplement
que cela a été fait conformément à l’ordre dans lequel les contrats de mariage
furent rédigés. Il a été décidé à ce moment-là qu’elle serait la
seconde épouse, et que Rawdah serait la première, quand bien même les contrats
de mariage ont été rédigés lors d’une même session.
Rawdah dit : « Nous sommes vraiment des amies ; nous sommes surprises de l’étonnement que cela suscite auprès
des gens. Hier, lorsque Amin nous a quittées pour l’armée, nous avons dormi –
Haniyyah et moi – dans la même chambre et nous sommes allées faire les courses
ensemble. De même, la semaine dernière, nous sommes sorties nous promener
ensemble avec Amin ;
aujourd’hui, il n’est pas parmi nous, mais nous ne nous quittons jamais, car
nous sommes amies et cousines à la fois avant même d’être les épouses d’Amin ».
Il semble en fait que la
polygamie soit une chose naturelle dans la famille du cheikh Al-Jamrah, car son
fils aîné, Muhammad, a épousé deux femmes. Le troisième frère d’Amin est marié
et vit dans la maison du père. Il dit qu’après avoir vu les mariages d’Amin et de Muhammad,
il souhaite aussi se marier à nouveau et son épouse ne s’y oppose pas, si tel
est son désir.
Rawdah et Haniyyah ont le
projet d’avoir beaucoup d’enfants. Rawdah dit à ce propos : « Nous allons nous épauler dans leur éducation. » Et Haniyyah ajoute : « Nous nous entraidons déjà
maintenant pour entretenir la maison et servir Amin. Nous avons eu l’habitude
depuis notre jeune âge de voir deux épouses dans une même demeure. Mon père est
polygame, de même que le père de Radwah (l’oncle de Haniyyah). Ma mère et
l’épouse de mon père ont vécu dans la même maison où il régnait la coopération
et la compréhension mutuelles, et je ne vois aucune
raison pour que Rawdah, moi-même et Amin en fassions autrement dans notre vie.
Rawdah ajoute encore que « la chose la plus importante, c’est l’équité ; et Amin est parfaitement équitable avec nous. Chacune a sa
propre chambre dans la maison de mon beau-père, le cheikh Yousouf. D’ailleurs,
nos dots et le coût de nos cérémonies de mariage ont été parfaitement égaux.
Tant que l’époux est juste, il n’y a aucune raison pour qu’il y ait un problème
ou le moindre malentendu. »[1]
« J’ai demandé une sœur
allemande musulmane en mariage pour mon mari qui est un prédicateur musulman.
Cette deuxième épouse l’accompagne maintenant dans ses voyages pour l’appel à
Allah. Moi, je vis avec mes enfants et mon époux nous rend visite de temps en
temps… Grâce à Allah, nous sommes heureux… Avant d’embrasser l’Islam, je vivais
avec un homme mécréant qui avait de nombreuses maîtresses. Mais lorsque Allah
m’accorda Sa grâce en me guidant à l’Islam et me donna un homme pieux, j’ai
ressenti que la grâce d’Allah était comble à mon égard. Je me dis alors pourquoi ne pas accepter qu’une sœur
musulmane vive sous la protection de mon mari, qu’une fraternité en Islam nous
relie et que nous vivions heureuses sous le même toit d’une manière tout à fait
légale ?[2] »
Omar Ibn Al-Khattâb a dit
vrai lorsqu’il déclara que « nul ne peut vraiment connaître l’Islam
tant qu’il n’a pas connu la période préislamique (jâhiliyyah) ».
Il s’agit de l’histoire
d’Elizabeth Joseph – une femme américaine non-musulmane – qui raconte sa vie
dans la polygamie :
« Lorsque je commence mon
voyage de 60 kilomètres vers le tribunal (où elle travaille) pour y arriver à 7
heures du matin, ma fille London (deux ans) dort gracieusement dans les bras de
l’épouse de mon mari Rayan. Ma fille aime beaucoup son père. Lorsqu’elle se
réveille, elle est entourée de tous les membres de la famille qu’elle a
l’habitude de voir… comme si elle était en garderie ».
Elizabeth parle, ensuite,
de son mari Alex qui écrit la nuit. Lorsqu’il se réveille le matin, la plupart
de ses épouses sont déjà parties au travail, mais il en trouve toujours une
avec qui il peut discuter en prenant sa première tasse de café.
Concernant le partage des
tâches ménagères, elle dit : « Je partage les tâches ménagères
avec Dilinda, une autre épouse de mon mari, qui travaille dans un service
public. La plupart des soirs, nous nous mettons d’accord pour prendre un dîner
simple avec nos trois enfants pour oublier les difficultés du travail quotidien
plutôt que de consommer ce qu’il nous reste d’énergie à faire la cuisine et
laver une tonne de vaisselle.
Mais les lundis sont
différents. En effet, le lundi soir est différent puisque Alex prend le dîner
avec nous. Les enfants ont toujours hâte de voir arriver le lundi soir et ils
sont contents et enthousiastes de voir leur père au dîner, et se conduisent
d’une manière très correcte. La plupart du temps, on invite une de ses autres
épouses ou un de ses autres enfants pour être de la partie. Il s’agit d’un
événement particulier qui a lieu une fois par semaine. Quant au mardi, la vie
simple et normale reprend. Mais pour Alex, et pour la femme qui prend son dîner
avec lui le mardi soir, c’est une affaire qui ne nous regarde pas.
Le même système, avec
quelques retouches ici ou là, régit nos vies privées avec notre mari commun,
malgré des changements éventuels indépendants de nos volontés. Ainsi, si je souhaite
passer la nuit du vendredi chez lui, je prends rendez-vous. S’il est déjà pris,
je prends un autre rendez-vous, ou bien je négocie directement avec l’autre
épouse concernée pour trouver un arrangement qui convient à tout le monde. Nous
avons en fait appris quelque chose de très important, c’est qu’il y a toujours
une autre nuit. Et la plupart des soirées, après de dures journées de travail,
tout ce que je demande, c’est de m’abandonner au doux sommeil au creux du lit.
Mais il y a aussi les moments où on a besoin d’affection, de détente et de
confiance que seul mon mari peut m’offrir. Lorsque ces sentiments se font pressants, je demande
à le voir et à être avec lui.
À mon avis, la polygamie
offre aux hommes une possibilité de fuir les rôles traditionnels qui les
obligent à s’isoler du monde qui les entoure. Mais le plus important est que ce
genre de vie aide les femmes, qui vivent dans des sociétés pleines de
difficultés, à assumer parfaitement leurs responsabilités et à jouer pleinement
leur rôle de mère et d’épouse.
La polygamie est une
solution parfaite et je crois qu’il aurait fallu que les femmes américaines
inventassent ce système s’il n’existait pas. »[3]
« La polygamie est
prescrite par la sagesse d’Allah surtout dans l’intérêt de la femme. Ainsi,
Allah a émis la condition que le mari doit être équitable envers ses femmes
aussi bien dans le gîte que dans la pension, et même toute parole gentille que
le mari adresse à sa femme bien-aimée, s'il l'adresse également à une de ses
femmes qu'il apprécie moins, cela est considéré par le Tout-Miséricordieux
comme une bonne œuvre méritant d'être récompensée. Entre les femmes et le mari,
il y a beaucoup de choses en commun : les enfants, la longue vie commune et les situations
vécues ensemble. Le verset suivant nous résume tout cela : « Et n’oubliez
pas la bonté entre vous »[4]. Et manifester de la bonté, c’est faire preuve de
fidélité, de confiance, de bonne entente en vie commune et [de consolider] les
liens tissés par la religion entre les époux.
Je vois la polygamie comme
un grain de beauté dans le visage de notre loi islamique. Ainsi, beaucoup
d’hommes ne se suffisent pas d’une seule épouse. Que doit donc faire celui qui craint Allah ? C’est Allah qui a prescrit le châtiment de l’adultère
par la lapidation[5]
et celui du fornicateur célibataire par le fouet. Mais Allah est, certes, Compatissant et Miséricordieux pour Ses créatures. Sa justice et Sa miséricorde
veulent qu’il soit donné à l’homme la permission de la polygamie.
Comme nous l’avons déjà dit, il s’agit d’abord de l’intérêt de la femme, avant que
ce ne soit celui de l’homme. Si l’on devait recenser le nombre de femmes
célibataires dans les sociétés musulmanes, on ne pourrait dire autrement
que : « Allah – exalté soit-Il – est certes Omniscient et
Grand-Connaisseur (étant donné que ce nombre est largement supérieur à celui
des garçons célibataires), Lui qui a tout créé et tout perfectionné, Lui qui
sait ce dont a besoin l’être humain dans ses deux composantes, l’homme et la
femme. » Ainsi, lorsque la femme est en période de règles ou
d’accouchement, elle ne doit pas être approchée par l’homme. Comment doit alors
faire le mari s’il est gagné par le désir sexuel en sachant que l’Islam
interdit l’adultère et
que le châtiment encouru pour
l'homme marié est la lapidation ? La polygamie est donc la seule issue
licite pour l’homme.
Je dis donc à la femme
mariée : est-il plus convenable que ton mari te revienne propre et
purifié de chez ta sœur en Islam – elle qui a les mêmes droits que toi en lui –
sans violence ni trahison ni transgression, ou plutôt qu’il soit auprès d’une
maîtresse dans l’illicite ?[6] La polygamie préserve donc la dignité de l’homme qui
a besoin d’une autre femme et l’aide à vivre dans la vertu, à condition qu’il soit
capable d'être équitable entre ses femmes et de prendre en charge ses épouses
et ses enfants.
En fait, les musulmans
doivent vivre avant tout en fonction de ce que décrète leur
législation. Ils doivent être honnêtes et fidèles à leur famille. Ils accomplissent
ce que la loi divine leur ordonne d'accomplir et s’abstiennent de faire ce qui
leur a été interdit. Leur slogan est toujours : « À Lui (Allah) la création et le
commandement ! »[7], et : « […] et ils dirent (les croyants) :
nous avons entendu et obéi »[8] Quant à ceux qui persistent à adopter des idées
contraires à la volonté d’Allah, à Sa loi divine et à Son commandement, ceux-là
sont les polythéistes et ceux qui suivent leurs passions. »
« La polygamie est
une mesure de la loi islamique, il s’agit d’une
miséricorde d’Allah le Très-Haut. Et qui sommes-nous pour discuter et réfuter
les ordres d’Allah ? Toute
femme qui nie cela ne croit pas au verset coranique qui a rendu licite la
polygamie. Or, quiconque ne croit pas en un seul verset du Coran n’est pas
considéré comme musulman. Mais les conditions requises pour la polygamie étant
l’équité entre les femmes et la capacité d’assumer les responsabilités qu’elle
entraîne, tout homme qui n’est pas capable de le faire doit alors se suffire
d’une seule femme, afin d’éviter que des catastrophes ne se produisent dans la
société. »[9]
Huda Suleiman a écrit dans
le journal Ar-Riyadh, nº 8462, daté du 15.2.1412H, commentant les propos d’une
autre femme au sujet du second mariage : « Concernant la femme qui a
commenté les propos de l’auteur de l’article sur la polygamie où il dit qu’il
peut y avoir un intérêt dans le second mariage, nous pensons qu’elle combat une
des traditions authentiques de notre religion, la polygamie. Elle a écrit que
l’homme en règle générale ne se marie une deuxième fois que pour le seul but de
changer… Mais le mariage de l’homme – même pour cette seule raison – est une
raison légale indiscutable, car en se mariant une seconde fois, il ne maltraite
pas sa conscience, comme elle prétend, mais bien plutôt la préserve, comme il
préserve son honneur de toute pratique illicite possible. Par ses propos,
veut-on que l’homme garde une seule épouse légale et des dizaines de maîtresses ? Il y a des hommes qui ne se suffisent pas d’une seule femme,
que la raison en cela soit sa femme ou lui. Où devrait-il aller ? Deux chemins se présentent devant lui : l’un est
illicite, l’autre licite. Si on demande de barrer le chemin licite, c’est
l’autre qu’on veut donc ouvrir !
On revendique le droit de
la femme à demander le divorce lorsque son mari épouse une seconde femme. On lui recommande de se séparer de son époux et de
retourner chez ses parents. On prétend ainsi que la femme a alors gagné. Mais
de quel gain s’agit-il lorsqu’une femme est divorcée pour la seule raison
qu’une autre partage [licitement] son mari avec elle, entraînant ainsi la perte de son ménage et de ses
enfants ? Et puis,
quelle dignité aura-t-elle récupérée pour elle-même ? Une
dignité qui la laisse sans tuteur, ni pour elle ni pour ses enfants ! Depuis quand est-ce qu’une femme préserve pleinement son
orgueil et son honneur, restant divorcée auprès de ses parents, portant le
fardeau de ses enfants sur d’autres que leur père ? Elle jette
toute sa fortune d’un seul coup, vivant itinérante entre un époux et un autre.
C’est là qu’elle perd tout son orgueil et toute sa dignité.
L’auteur de l’article a
combiné deux caractéristiques contradictoires en tout homme qui se marie une
seconde fois pour le seul but de changer : la
trahison et la fidélité. Si cet homme avait voulu la trahir, il n’aurait pas
été loyal dans sa trahison. Et avons-nous déjà vu une trahison qui soit loyale ? Et puis comment peut-on préserver la dignité de la première
femme en l’invitant à s’enfuir chez ses parents pour fuir par orgueil la
seconde épouse ? Est-ce que
la dignité des mères des croyants, les modèles des femmes du monde, a été
perdue lorsqu’elles ont vécu ensemble avec le Prophète – que la paix et la
bénédiction d’Allah soient sur lui – et qu’elles ne se sont pas enfuies chez
leurs parents pour sauver leur orgueil et leur dignité ?
On s’insurge, au nom de
toutes les femmes, contre l’homme qui accepte d’humilier la dignité de sa femme
en épousant une autre. Il est évident qu’une vie sans dignité n’a aucun sens et
que nous devons préserver notre dignité. Oui, une vie sans dignité est futile
et tout le monde a droit à la sauvegarde de sa dignité. Mais de quelle dignité
s’agit-il ? Il ne s’agit
certainement pas de la fausse dignité de celles qui persistent dans leur
répulsion. Car la vraie dignité est celle qui nous commande de nous élever
au-dessus des vices. La dignité d’une femme ne peut être préservée que
lorsqu’elle reste respectable aux yeux de son mari et de ses parents.
En revanche, la femme
s’humilie aux yeux de ses parents et des autres en désertant son domicile
conjugal, portant sa malédiction et son malheur avec elle. Il ne peut y avoir
de dignité qu’une dignité tout à fait différente et personnelle concernant
celle qui a écrit cet article et ses semblables. L’auteur doit savoir que le
comble de la foi pour une femme réside dans le partage du bonheur de son mari,
et non pas dans son départ de la demeure conjugale et dans sa demande de
divorce. L’auteur se demande : « Que vaut l'Islam devant moi [et
mon bonheur] ? » Nous lui répondons : « [Mais plutôt] qui es-tu par rapport à l'Islam et quel rapport ont
tes propos avec l’Islam ? »[10]
Ghâliyah Al-Jahdarî dit : « Je suis la seconde épouse de mon mari et, par Allah,
j’ai demandé la main d’une femme pour mon mari en tant que troisième épouse
avec mon total consentement. Je ne prétends pas dire que cela est quelque chose
de commun, car la jalousie existe, mais je suis consciente de ce danger
permanent qui nous menace et j’ai une foi totale dans les avantages [qu'il y a
à suivre] ce qu'Allah a prescrit pour nous. Et je suis prête à le
démontrer. Mais la troisième femme a malheureusement refusé. Et moi, je dis à
toute femme célibataire qui souhaite s’assurer de mes paroles, pourvu qu’elle
soit pieuse, que je suis prête à demander sa main pour mon époux, à condition
qu’elle soit acceptée par lui ».[11]
Ramadan 1429 (septembre 2008)
Revu
pour islamhouse par :
Gilles KERVENN
[1] Le journal As-Sabâhiyyah,
n°430, daté du 7.4.1412H (14.10.1991).
[2] Le magazine
Al-majallah Alcarabiyyah, article de Dr Layla
Bayyûmî Salem, « La polygamie est une revendication mondiale ».
[3] Le magazine An-Nûr, n°99, article « Un témoignage de
l’Occident », p. 102.
[4] Sourate 2 La vache (Al-Baqarah),
verset 237.
[5]
Il y a une distinction à faire entre l'« adultère » qui concerne les
hommes et femmes mariés ou ayant déjà été mariés et la
« fornication » qui,
elle, est propre aux hommes et femmes n'ayant jamais été mariés. Ce châtiment
n'est donc pas réservé seulement aux femmes, mais est également appliqué aux
hommes, contrairement à ce que les médias peuvent nous faire croire. En outre,
pour que le gouverneur puisse l'appliquer, il faut quatre témoins fiables ayant
vu de leurs propres yeux la pénétration – ce qui est dans les faits quasiment
impossible à réaliser – ou bien l'aveu de la personne ayant commis l'adultère,
désirant par l'application de la peine sur elle être lavée de son péché et
rencontrer son Seigneur en tant que repenti pardonné. Il faudrait ajouter que
ce châtiment avait déjà été prescrit par Dieu aux fils de la maison d'Israël
(le peuple juif) et que malgré sa dureté, le châtiment de Dieu dans l'au-delà
est autrement plus terrible et sévère pour les mécréants et les transgresseurs.
Il y aurait encore beaucoup d'autres choses à dire au sujet de la lapidation,
mais nous nous limiterons aux remarques précédentes dans un souci de concision
(note du correcteur).
[6] Muhyuddîn cAbdul-hamîd,
Qâlû wa qulna can tacaddud az-zawjât (Ils et elles ont
dit sur la polygamie), pp. 5-6.
[7] Sourate 7 Al-A’râf,
verset 54.
[8] Sourate 2 La vache (Al-Baqarah),
verset 285.
[9] Journal Al-Madînah,
n°9433, p. 38, daté du 20.9.1413H, extrait du livre Ils et elles ont dit à
propos de la polygamie.
[10] Article de Huda Suleiman,
Journal Ar-Riyadh, n°8493, daté du 17.3.1412H.
[11] Tacaddud
az-zawjât nicmah (Oui, la polygamie est un bienfait),
Ghâliyah Al-Jahdarî, p. 41.
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